top of page

JI contre la pauvreté : La crise économique et humanitaire impacte négativement sur les activités des entrepreneurs à Bukavu


ree

Certaines activités des jeunes entrepreneurs sont perturbées et d'autres sont  arrêtées dans la ville de Bukavu suite à la crise économique et humanitaire occasionnée par l'escalade des conflits armés dans la province du Sud-Kivu.


Cette précision est de certains jeunes entrepreneurs que nous avons rencontrés dans la ville ce jeudi 13 novembre 2025 en marge de la célébration de la Journée Internationale de lutte contre la Pauvreté.


Monsieur BARAKA MAKOMBE Emanuel, Directeur de l'entreprise KIVU INNOVA, qui œuvre dans la fabrication des briquettes ou Braises écologiques dans la ville de Bukavu, précise que la crise économique impacte négativement sur la vie des plusieurs jeunes entrepreneurs dans la ville car, plusieurs d’entre eux ont été obligés de fermer leurs portes suite au manque de rendement.


Il cite notamment certains jeunes entrepreneurs du territoire de Walungu et Kabare dont leurs entreprises ont été vandalisées par les pillages, une situation qui ne permet plus à certaines entreprises d’ouvrir leurs portes.


Le non accès aux fonds à travers les emprunts suite à la fermeture de banques dans la ville reste aussi un problème majeur qui a handicapé les activités de l’entrepreneuriat.


Même son de cloche pour madame Solange KWINJA, Responsable de l'entreprise Heshima Caffe œuvrant dans la fabrication du café.


Pour elle les jeunes entrepreneurs des territoires et de la ville de Bukavu traversent d'énormes difficultés financières et matérielles.


C'est pourquoi l'appui technique à travers les organisations humanitaires est indispensable pour relever le défi ainsi que le rétablissement de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.


Pour rappel, la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté a été célébrée cette année sous le thème : « Travailler ensemble pour un avenir durable où chacun peut vivre dignement ».


Jeanne KASONGO.

 

Commentaires


bottom of page