Bukavu : La pénurie de carburant à la base de la flambée du prix de transport en commun
- Philémon MUTULA
- 26 août
- 1 min de lecture

Depuis une semaine, la ville de Bukavu située dans l’Est de la République Démocratique du Congo, est confrontée à une pénurie aiguë de produits pétroliers.
Ce manque entraîne une forte volatilité des prix et désorganise complètement le secteur du transport en commun.
Depuis le début de la semaine en cours, le carburant est devenu une denrée rare.
Les rares stations-service encore opérationnelles vendent prudemment le peu de stock dont elles disposent. De longues files d’attente se forment chaque jour devant les stations, où l’approvisionnement reste incertain.
Le litre d’essence, par exemple, autrefois fixé à 3 200 francs congolais soit 1.1 dollars Américains, a été officiellement revu à la hausse en août, atteignant 3 600 Francs Congolais soit (1.2 USD). Mais sur le terrain, la réalité est bien différente : au marché noir, le même litre se négocie entre 4 000 et 4 800 Francs Congolais (1.7USD), selon les quartiers et les points de vente informels.
Face à cette situation, les automobilistes et motards, durement touchés, ajustent les tarifs de transport selon leur bon vouloir. Une course à moto, habituellement facturée à 2 000 Francs Congolais (0.7USD), coûte désormais entre 2 500 et 3 000 Francs Congolais (1.07 USD), au grand désarroi des usagers.
Dans un entretien nous accordé, monsieur Urbain KANGE, Président de pétroliers au Sud-Kivu attribue cette pénurie non seulement à la hausse du prix sur le marché international mais aussi à la crise économique globale que traversent les villes.
La fermeture des banques et les pillages survenus lors de la chute de la ville de Bukavu au mois de février 2025, ont contribué à la dégradation de la situation socioéconomique.
Philémon MUTULA.





























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