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Sud-Kivu : Suite à l'absence des Eco-garde, le Parc National de Kahuzi Biega connait une exploitation sans précédent par les riverains


Le Patrimoine Mondial du Parc National de Kahuzi Biega situé dans la province du Sud-Kivu est victime de braquage, de la déforestation ainsi que l'exploitation minière par les populations riveraines en cette période de la crise humanitaire du aux conflits armés.


Plusieurs activités inhabituelles sont exercées ces derniers temps dans le Parc National de Kahuzi Biega et risquent d'occasionner la disparition de plusieurs espèces rares d'animaux, des minerais ainsi que des arbres si rien n'est fait dans l'urgence pour stopper cette hémorragie dans cette Patrimoine Mondiale.


Les populations riveraines du Parc National de Kahuzi Biega profitent de l'absence des Eco-Garde qui avaient fui leurs postes dès le début des hostilités dans la province du Sud-Kivu, précise le mouvement citoyen OBAPG-RDC noyau de Kalehe.


Au sein de ce patrimoine mondial, des activités anthropiques sont exercées sur les endroits surplombant le mont Biega de Mahema, Kasirusiru jusqu'à Mubukudans le territoire de Kalehe.


Du côté territoire de Kabare, ce mouvement citoyen déplore l'installation à ciel ouvert, d'un marché à Murhesa de charbon de bois pour la commercialisation des braises, bambous et planches exploitées illégalement dans le PNKB.


Cette exploitation à grande échelle met en péril la biodiversité et dont les conséquences n'épargnent pas la population du Sud-Kivu et du monde entier qui respire l'aire naturelle de Kahuzi Biega.


"Nous, Mouvement Citoyen Observatoire d'Actions Parlementaires et Gouvernementales (OBAPG-RDC) noyau de Kalonge, appelons toutes les populations riveraines du Parc National de Kahuzi Biega à mesurer les conséquences environnementales sur lesquelles elles sont exposées. Nous appellons également à plus de responsabilités, multiplier les sensibilisations sur la protection de l'environnement afin de ramener de l'ordre dans ce site du Patrimoine Mondiale, à l'Institut Congolais de Conservation de la Nature (ICCN) à œuvrer dans l'urgence pour le retour des Eco-gardes dans leurs sites respectifs pour sauver ce qui peut encore l'être" déclare YOWELI NYABIRUNGU.

Philémon MUTULA.

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