Sud-Kivu : La population appelée à prendre au sérieux les mesures barrières contre Mpox

En cette période difficile de l'escalade de conflits armés au Sud Kivu marqué par la dégradation de la vie Socio-économique, la population est appelée à prendre au sérieux le respect des mesures de protection contre le MPOX qui refait face dans la province du Sud-Kivu.

Dans le but de limiter la propagation de la maladie de MPOX aux populations affectées par la crise humanitaire et économique, la population est appelée à la vigilance en respectant les règles hygiéniques.

L'appel est du Docteur BAHATI MUBALAMA Gloire Médecin traitant dans la ville de Bukavu au cours d'une interview nous accordée, ce mardi 16 septembre 2025.

Selon BAHATI MUBALAMA Gloire, les habitants devraient limiter les contacts rapprochés avec des gouttelettes respiratoires, des personnes affectées par les Mpox, les objets contaminés mais aussi et surtout recevoir de vaccin contre le MPOX qui reste le moyen principal.

Il demande à la population qu'en cas des maux de tête, fièvre, frison, gonflements des ganglions, lésion cutanée et ses douleurs musculaires, l'idéal est de se rendre directement à une structure de santé, la plus proche pour le traitement.

Le vaccin étant gratuit en province, BAHATI MUBALAMA Gloire plaide pour le renforcement de la sensibilisation communautaire en vue de montrer le bien fondé du vaccin anti MPOX.

Dans les villes et territoires du Sud-Kivu, rares sont les personnes qui observent ces mesures de santé publique.

Cela s’explique notamment par la flambée de cas notifiés de la variole de singe en province, car depuis janvier 2025 jusqu’à la 29ième semaine épidémiologique, au total 14.144 cas ont été notifiés au Sud-Kivu dont 15 décès.

Docteur BAHATI MUBALAMA  Gloire indique cependant que les sensibilisateurs sont en train d’être déployés pour renforcer cette communication afin d’améliorer les connaissances, l’attitude et l’engagement des communautés dans lutte contre la maladie de Mpox.

« Parmi les malades déjà notifiés, figurent un bon nombre d’enfants, des soignants, des gardes malades, les membres d’une même famille », révèle la Division Provinciale de Santé au Sud-Kivu.

Philémon MUTULA.