Les embouteillages sont observés sur les voiries urbaines, ces derniers temps à Bukavu surtout pendant les heures de ponte (matin, midi et soir).
Certains conducteurs des engins roulants interrogés par un reporter du RATECO-SK, ce mardi 12 novembre 2024 indique que les camions à poids lourd et les épaves des véhicules qui sont visibles sur les chaussées sont à la base de ces embouteillages.
Par exemple, sur le tronçon routier Nyawera-Essence- Panzi, la route est rétrécie départ et d’autre par des camions ainsi des épaves sous l’œil impuissant de la Police de Circulation Routière.
Cette situation impacte négativement sur la vie socio-économique de la population, surtout le gagnent-petits.
Les travailleurs et les élèves sont les premières victimes de ces embouteillages qui sont observés dans la ville.
Une passagère rencontrée sur le lieu raconte son inquiétude suite à cette situation et demande l'implication des services habiletés :
« Je suis habitante de Panzi-Hopital. Je fais mon petit commerce au niveau de Nyawera, mais lorsque ces camions sont mal stationnés dans la route, en ce moment les Bajajistes et les chauffeurs haussent le prix à 1000 Fc avec comme motif les embouteillages. Pour arriver à Nyawera, il faut au moins 3000 FC par jour, une situation qui impacte négativement sur l’économie de la population. Nous demandons aux autorités de trouver une solution aux embouteillages et punir sévèrement les motocyclistes qui tenteraient de hausser le prix du transport en commun tel que fixé par le Maire de Bukavu », a-t-elle dit.
Jeanne KASONGO.
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