Plusieurs familles victimes des incendies qui se produisent ces derniers temps dans la ville de Bukavu vivent dans des conditions qui laissent à désirer.
Certaines d’entre elles surtout les femmes et les enfants vivent dans des familles d’accueils et les hommes passent des nuits à la belle étoile, ces derniers temps après les incendies qui ont consumé leurs maisons.
Selon un constat fait jeudi 4 juillet 2024, certaines victimes sillonnent un peu partout dans la cité pour demander aux personnes de bonne foi de leur venir en aide en vivres et non vivres.
Ces familles laissent entendre que les provisions alimentaires des familles qui les ont accueillies ne suffisaient pas pour tout le monde.
Certains élèves n’ont pas fini l’année scolaire suite à cet incident malheureux qui s’est produit en consumant tous les biens de valeur à lors que d’autres élèves victimes ont fini l’année scolaire difficilement avec des émotions et chagrin qui les ont affectés.
L’une d’entre elles madame JIULIZA Dorcas qui vient de perdre sa maison dans un incendie qui s’est produit ce mercredi 3 juillet 2024, demande l’intervention des autorités pour leur venir en aide, mais aussi mettre fin à ce phénomène dans la ville.
«Nous, victimes d’incendies dans la ville de Bukavu, vivons difficilement ce dernier temps. Nous partageons une toilette avec une dizaine des personnes. Nous sommes exposées à des maladies mais nous n’avons pas quoi faire. A cela s’ajoute la famine, car tous nos biens y compris la nourriture sont incendiés. Gloire à Dieu, nous mangeons miraculeusement. C'est pourquoi, nous demandons aux autorités et aux personnes de bonne foi de nous venir en aide pour voir si nous aussi, nous pouvons encore réintégrer la vie normale », indique notre source.
Monsieur MATWALI BIRIKA, vieillard de son état déclare :
«Ça fait déjà trois fois que ma maison part en fumée. J'y ai déjà perdu plusieurs biens de valeur. Gloire à Dieu, je suis toujours sauvé par les voisins. Sinon, je serai déjà mort suite à ces incendies. Mes enfants ne cessent de me demander de quitter ici à Irambo, mais, je n’ai jamais été convaincu de vivre avec eux. Cette fois ci, je ne veux plus accepter qu’ils me construisent une maison ici. Je veux vivre chez eux, car ils me sollicitent tous les temps, mais je préfére vivre chez moi » déclare –t-il.
Précisons que ces incendies se produisent le plus souvent dans les Communes d’Ibanda et Kadutu dans la ville de Bukavu.
Fidèle BINJA, Laetitia BYAOMBE et NEEMA MILENGE, stagiaires au RATECO-SK.
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