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Sud-Kivu : Les enseignants durcissent la grève et dénoncent les menaces dont sont victimes leurs syndicalistes


Les enseignants des écoles publiques et conventionnées dénoncent les menaces et intimidations dont sont victimes leurs syndicalistes pendant cette période de grève.


Ces enseignants ont exprimé leur rall-bool dans un sit-in qu’ils ont tenus, ce lundi  14 octobre dans la ville de Bukavu devant le bureau de la Sous-Division de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté dans la Province du Sud-Kivu.


Vêtus des sachets noirs dans la tête, signe de colère suite à la situation chaotique qu’ils traversent, ces enseignants scandent des chansons hostiles à la gouvernance actuelle au pays en exigeant la suppression des zones salariales.


En ce qui concerne les menaces et intimidations, ces enseignants citent le cas du syndicaliste Jacques CIRIMWAMI qui, selon eux, a échappé à un enlèvement après avoir participé à l’émission Paix et Développement à la radio Maendeleo, ce dimanche 13 octobre 2024.

« Nous dénonçons avec la toute dernière énergie les menaces et acharnements contre nos syndicalistes, de la part de certaines autorités qui, au lieu de trouver la solution à nos revendications elles ont opté la voie des intimidations et menaces contre nous. Nous profitons de cette situation pour dire à haute voix que nous réitérons notre décision de poursuivre le mouvement de grève jusqu’à ce que nous soyons remis dans nos droits », a déclaré l’un des manifestants.

Malgré l’appel de la Première Ministre Judith SUMINWA aux enseignants le week-end dernier leur demandant de regagner le chemin de l’école et continuer les revendications en étant au service afin d’éviter une année blanche, les enseignants comptent poursuivre leur mouvement de grève si rien n’est fait pour améliorer leur condition salariale. Les enseignants veulent que le moins payé d’entre eux puisse toucher un montant équivalent à 500 dollars américains.


Philémon MUTULA.

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