Le Bloc Uni pour le Développement du Congo (BUDC) exprime sa vive indignation suite à la libération controversée de 13 ressortissants chinois qui étaient aux arrêts le 19 décembre 2024 pour avoir été impliqués dans l’exploitation illégale et illicite des minerais dans la province du Sud-Kivu.
Dans une dépêche parvenue au RATECO-SK, le BUDC constate avec regret que les sujets Chinois qui ont été appréhendés par le Gouvernement provincial du Sud-Kivu, ont été libérés aux yeux impuissant des responsables de la Direction Générale des Migrations (DGM), sans justification claire, ni information préalable à l’autorité provinciale.
C'est ainsi que le BUDC exige l’arrestation immédiate des responsables de la DGM ayant facilité cette libération des sujets chinois qui, du reste, séjournaient illégalement sur le sol congolais.
Cette structure veut voir l'intervention directe du Chef de l’État pour mettre fin à cette forme de corruption qui constitue une atteinte grave à la souveraineté de la République Démocratique du Congo.
Le BUDC exige également l'arrestation de toutes les personnes ayant été impliquées, de près ou de loin, y compris les membres du Conseil Provincial de sécurité concernés mais aussi transféré directement les trois sujets chinois qui sont encore à Bukavu devant leurs juges naturels.
En cas d’inaction, le BUDC se réserve le droit de recourir à d’autres moyens pacifiques pour faire entendre ses revendications.
Rédaction.
Comentários