L’insécurité continue à arracher la vie de paisibles citoyens dans différents coins de la province du Sud-Kivu sans que les mesures efficaces soient prises pour arrêter cette hémorragie.
Au cours du mois de février 2024, 37 personnes ont trouvé la mort, 33 maisons attaquées par des bandits armés, 11 véhicules braqués, 18 cas d’enlèvements et 14 cas de justice populaire.
Ce bilan se trouve dans le bulletin surprise numéro 126 de la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Education Civique, Electorale et la Promotion des Droits Humains au Sud-Kivu (SAJESECK-FORCE VIVES), rendu public le 22 mars 2024.
Dans ce bulletin surprise, cette structure citoyenne précise que les cas de tueries sont passés en hausse avec 37 cas au mois de février contre 31 cas au mois de janvier 2024.
La ville de Bukavu est à la première place avec 8 cas suivie du territoire de Fizi avec 6 cas. Les territoires d’Uvira et Kabare 5 chacun suivis du territoire de Kalehe avec 4, 3 cas à Walungu et à Mwenga, 2 cas à Shabunda et 1 cas à Idjwi.
Dans la rubrique de maisons attaquées, SAJESECK-FORCE VIVES a enregistré 33 cas, une augmentation de plus par rapport au mois de janvier qui avait 27 cas.
Parmi ces 21 cas des maisons attaquées, 7 sont enregistrées à Kalehe, 6 à Bukavu et à Kabare, 5 Walungu, 4 à Mwenga, 3 à Uvira et 2 à Fizi.
Toujours dans ce bulletin surprise, une augmentation des cas de braquage de véhicules est passée de 9 à 11 de janvier à Février 2024 dont 4 à Kalehe, 2 à Bukavu, Kabare et à Mwenga.
Le nombre d’enlèvements est de 18 cas en février 2024, dont 4 à Uvira, 3 à Kabare et à Fizi, 2 à Bukavu, Mwenga et à Kalehe, 1 à Shabunda et à Idjwi.
Quatorze personnes ont perdu la vie dans une justice populaire dont : 4 à Kabare, 3 à Walungu et Uvira, 2 à Bukavu et à Kalehe.
Cette structure rappelle que la vie humaine est sacrée et appelle les autorités à mettre en place de mesures conséquentes à tous les niveaux pour assurer la sécurité de paisibles citoyens.
Philémon MUTULA, RATECO-SK.
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