L’insécurité continue n’a pas dit son dernier mot dans le chef de la population du Sud-Kivu, ces derniers temps.
Dans son bulletin surprise N° 132, la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Education Civique, Electorale et Promotion des Droits Humains au Sud-Kivu (SAJECEK-FORCES VIVES) peint un tableau sombre des cas d’insécurité qui se sont produits dans la province au mois d’août 2024.
Dans ce document, cette organisation de la Société Civile indique que 21 personnes ont trouvé la mort, 14 maisons attaquées par des bandits armés, 21 véhicules braqués, 5 cas d’enlèvements et 5 cas de justice populaire.
En ce qui concerne les cas de tueries, la ville de Bukavu est à la première place avec 12 cas suivie des territoires de Kabare, Kalehe et Mwenga avec 2 cas et les territoires d’Idjwi, Fizi et Uvira avec un cas.
Sur les 14 cas des maisons attaquées, le territoire de Kabare est au premier rang avec 6 cas, la ville de Bukavu au deuxième rang avec 3 trois cas, le territoire de Fizi avec 2 cas et les territoires des Kalehe, Uvira et Mwenga avec 1 cas chacun.
Les 21 cas de braquage de véhicule ont été enregistré dans le seul territoire de Kalehe et les 5 cas d’enlèvements ont été signalés dans la ville de Bukavu dans le mois d’août, indique ce bulletin surprise.
Cette structure citoyenne a enregistré 5 cas de justice populaire dont 2 cas dans le territoire de Fizi, 1 cas dans la ville de Bukavu et dans les territoires d’Uvira et Kabare.
Cette structure lance un appel aux autorités de s’investir pour rétablir la sécurité sur toute l’étendue de la province et permettre ainsi à la population de vaquer librement et en toute quiétude à ses occupations quotidiennes.
Philémon MUTULA.
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