Les autorités provinciales sont appelées à mettre en place des protocoles sanitaires rigoureux au sein des établissements scolaires en province pour assurer la protection des élèves et les enseignants contre la propagation du virus de l’épidémie de Monkey Pox.
La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) le fait savoir dans une déclaration rendue publique, mardi 27 août 2024 à quelques jours de la rentrée scolaire, prévue le 02 septembre 2024.
Dans cette déclaration, Jean Chrysostome KIJANA Président de la NDSCI s’inquiète de la propagation vertigineuse de l’épidémie de variole de singe sur l’ensemble de la province du Sud-Kivu et ailleurs.
Notre source regrette également de constater dans la communauté un relâchement des mesures barrières pour lutter contre la propagation de cette maladie contrairement à la Covid-19.
Suite à ce constat, monsieur Jean Chrysostome KIJANA craint que les élèves ne puissent pas attraper cette maladie dans les milieux scolaires. Il appelle les autorités à prendre leurs responsabilités.
« La NDSCI est très préoccupée par la propagation de l’épidémie de Monkey pox. Notre inquiétude est grande suite au constat que nous avons fait sur le terrain de voir qu’il n’y a pas une mobilisation générale de la part des agents sanitaires comme c’était le cas avec d’autres épidémies (Ebola, Covid-19). Comme vous le savez, nous sommes à quelques jours de la rentrée scolaire qui occasionne souvent des mouvements de masse entre les élèves qui se retrouvent avec leurs collègues après les vacances. Nous craignons que cet engouement ne puisse pas occasionner une propagation efficace de cette maladie dans la communauté. C’est pourquoi, nous interpellons les autorités à fin qu’elles puissent redoubler les efforts sur la mobilisation et la sensibilisation de la communauté sur les stratégies pour éviter la propagation de cette maladie », a-t-il déclaré.
Précisons que la province du Sud-Kivu a déjà enregistré plus de quatre mille sept cent quatre-vingt-quatre cas à dater du mercredi 28 août 2024, selon le Ministre Provincial de la Santé, monsieur Théophile WALULIKA.
Philémon MUTULA.
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