Les conducteurs de tricycles communément appelés « Bajaj » promettent de respecter le prix légal tel que fixé par la Mairie de la ville de Bukavu mais aussi ils s’engagent à ne plus faire les demie courses comme ils les faisaient, ces derniers temps.
Ces engagements ont été pris lors d’une action citoyenne qui a été organisée par la Société Civile Forces Vives du quartier Panzi, en décrétant une journée sans Bajaj dans cette partie de la ville de Bukavu, ce mardi 10 septembre 2024.
Monsieur ELIA BAHATI, Président ai de la Société Civile sous de Panzi s’est dit satisfait de voir qu’ils ont eu une tête à tête avec l’Association des Transporteurs pour trouver la solution aux différents défis qui s’observent dans le secteur de transport en Commun sur le tronçon routier Panzi.
Cet acteur de la Société Civile indique que les représentants des conducteurs de tricycles ont promis de ne plus revoir à la hausse le prix de transport en Commun pendant les heures tardives et ont également précisé qu’ils ne vont plus appliquer le système de demi-tours.
Tôt dans la matinée de ce mardi 10 septembre 2024, un dispositif important des éléments de l’ordre était visible sur la route Essence Panzi dans une mission qui n’est pas jusque-là connue, mais nos sources pensent que, ces autorités seraient déployées à ce lieu pour empêcher l’effectivité de cette action citoyenne.
Dans un communiqué rendu public le lundi 9 septembre 2024, la Société Civile sous noyau de Panzi a invité la population a observé trois journées sans Bajaj à dater de ce mardi, dans le but de dénoncer les pratiques abusives dont sont victimes les passagers de la part des conducteurs de tricycles bajaj.
Parmi ces violations, la Société Civile cite la hausse du prix de transport dans les heures vespérales, l'utilisation de mineurs en tant que conducteurs mais aussi le non-respect des engagements pris entre les passagers et le conducteur suite aux demi-tours.
Monsieur ELIA BAHATI promet d’organiser d’autres actions citoyennes de grandes envergures au cas où les conducteurs de tricycles ne parviennent pas à respecter leurs engagements.
Philémon MUTULA.
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