La hausse du prix de transport en commun dans la ville de Bukavu devient de plus en plus une menace contre les habitants de la ville de Bukavu ce dernier temps.
Malgré plusieurs décisions du Maire de la ville, le prix de transport en commun est toujours revu à la hausse dans plusieurs coins de la ville de Bukavu, pendant les heures tardives.
Dans une dépêche de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile NDSCI qui est parvenue à la rédaction du RATECO-SK ce mardi 17 octobre 2023, Le Secrétaire de cette structure citoyenne Alain MUTIKI, propose à la mairie de Bukavu de mettre à la disposition des habitants un numéro vert à travers lequel ils seront en train de dénoncer les dérapages.
Ce dernier regrette de constater cette situation qu’il qualifie d’une menace grave aux habitants, car selon lui, les chauffeurs se fixent eux-mêmes leur loi, et haussent le prix de transport en commun doublement, au détriment des mesures préétablies par l’autorité urbaine.
« Pour certains chauffeurs par exemple une course qui coutait 500FC devient 1000FC, celle qui coutait 1000 FC devient 2000fc et vice versa. Pendant les heures tardives la situation devient plus pire que ça. Cette hausse vertigineuse de prix ne profite en rien la population surtout les gagnent peu. Ce comportement veut provoquer les esprits des habitants déjà victimes des affreux liés à la mauvaise gouvernance congolaise en général et en particulier dans le secteur de transport. La NDSCI recommande que des mesures d'application soient mises sur pied dans l’urgence pour contraindre tous les récalcitrants. Il sera également très impérieux pour la mairie de mettre à la disposition des habitants un numéro vert à travers lequel ils seront en train de dénoncer tous les dérapages », a indiqué Alain MUTIKI.
Jeanne KASONGO, RATECO-SK.
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