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Bukavu : Les victimes d'incendies nécessitent de l’assistance en matériels et psychologique


Les victimes de différents incendies qui se produisent ces derniers temps dans la ville de Bukavu nécessitent une assistance en matériels et psychologique pour qu’elles s’intègrent facilement dans le tissus social.


Au cours d’une descente effectuée par un reporter du RATECO-SK, ce vendredi 12 juillet 2024 à Irambo, l’un des lieux où l’incendie s’est produit dans la ville, les enfants ainsi que des adultes y sont visibles dépourvus de tous.


Ils passent des nuits à la belle étoile et trouvent à manger difficilement. Les plus exposés sont les femmes et les enfants, car cette situation risque non seulement de jouer sur leur psychologie mais aussi attraper certaines maladies suite à l’absence de l’eau potable dans ce lieu, l’absence de latrine et d’autres intempéries auxquelles ils sont exposés.


Une victime rencontrée regrette de voir que tout ce qu’elle a investi durant plusieurs années est transformé en cendre dans une seconde et la vie a complément changé. Elle demande aux personnes de bonne foi et autorités de leur venir en aide pendant cette période difficile.

« Nous menons une vie difficile ces derniers temps. Depuis que nos maisons sont brulées. Nous avons reçu certaines personnes de bonne foi, mais les besoins sont toujours là. C'est pourquoi, nous demandons aux autorités à tous les niveaux et aux personnes de bonne volonté de nous venir en aide », a-t-elle indiqué.

Le Psychologue Clinicien RUBONEKA CIKURU Justin dans un entretien avec la radio Communautaire Maendeleo jeudi 11 juillet 2024 a indiqué qu’à part l’assistance en vivres et non vivres, les victimes des incendies nécessitent également la prise en charge psychologique.

« Cette assistance permettrait de corriger des pensées négatives qui risquent de perturber leur vie et occasionner des maladies comme l’hypertension, le diabète, les crises cardiaques qui peuvent également causées la mort. Lorsqu’un incident pareille arrive subitement il provoque un choc et lors que le choc n’est pas bien traité, il peut conduire au stress, à la dépression. Un groupe de psychologue volontaire peut se réunir pour regrouper les victimes à un endroit afin de les identifier et les mettre dans un environnement sécurisé avant d’identifier les besoins réels au point de vue sentimental parce que tous n’auront pas les mêmes besoins », a-t-il indiqué.

Fidèle BINJA, Stagiaire au RATECO-SK.

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