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Bukavu : Les services de renseignement et les maisons de télécommunications appelés à mettre la main sur les présumés réseaux des incendies criminels


La Société Civile Forces Vives noyau Communal d’Ibanda dans la ville de Bukavu demande aux services de renseignement (ANR) et aux maisons de télécommunications à mettre la main sur les présumés réseaux des incendies criminels qui sévissent, ces derniers temps dans la ville de Bukavu.


Monsieur MURHULA MACHUMBIKO, Président de cette structure citoyenne lance cet appel ce jeudi 15 août 2024, quelques jours après que ces présumés réseaux criminels aient déposé deux lettres aux habitants du quartier Panzi, leur demandant d’envoyer à travers Airtel Money et M-pesa une somme de 200 et 300 dollars américains dans un délai de quatre jours, faute de quoi leurs maisons seraient incendiées.


MURHULA MACHUMBIKO demande aux autorités en particulier les services de renseignement de dénicher les réseaux de ces présumés auteurs des incendies criminels à travers leurs numéros de téléphones qu’ils ont mis sur ces lettres.

« Nous avons reçu plusieurs alertes de la part de la population de Panzi, celle de Mulengeza 2 et Nyaruzimya. Ils ont reçu deux lettres, l’une du groupe « ZINGOLZI-ZINGLOZA » et une autre du groupe « Walunguzaji wa manyuma » qui demandent aux habitants de leur envoyer de l’argent pour qu’ils ne puissent pas bruler leurs maisons. Nous demandons l’implication en urgence de la population en collaboration avec les services de sécurité comme l’ANR ainsi que des maisons des télécommunications pour dénicher ces présumés criminels qui seraient à la base des incendies dans la ville de Bukavu et dont leur Camp Général se trouverait dans le quartier Panzi », déclare MURHULA MACHUMBIKO.

Rappelons que de cas d’incendies sont chaque jour déclarés dans la ville de Bukavu ces derniers temps. Certains cas sont assimilés aux incendies criminels et d’autres non.


Le cas le plus récent est celui qui s’est produit ce jeudi 15 août 2024, sur avenue Vamaro au quartier Ndendere dans la ville de Bukavu.


Jeanne KASONGO.

                                                  

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