Le phénomène enfant de la rue continu à prendre de l’ampleur dans différents coins chauds de la ville de Bukavu, ces derniers temps.
Selon un constat fait par un reporter de RATECO-SK, ce mardi 27 juin 2023, les enfants de la rue de moins de 18 ans sont visibles jour et nuit en face du marché de Nyawera.
Ces enfants qui ont choisi vivre dans la route trouvent leur pain quotidien en ravissant de l’argent ainsi que des téléphones portables aux personnes qui passent à ce lieu pendant les heures tardives.
Les plus victimes sont les dames qui reviennent tardivement du marché et même celles qui rentrent des fêtes.
L’une des victimes madame Joyce KUJIRAKWINJA dénonce cette situation et plaide auprès des autorités de trouver une solution durable à ce phénomène.
« C’était dimanche passé quand je revenais de la fête avec ma petite sœur à 22 heures. Nous avons jugé bon de prendre le taxi pour nous faciliter le transport. Pendant que j’étais en train de discuter avec le taximen, un jeune était venu brusquement et il m’avait ravi mon téléphone. J’avais eu peur de courir derrière lui, car ils étaient toute une équipe. Les autorités devront trouver solution à ça dans l’urgence. Les jours qui viennent, ces enfants risqueront d’utiliser les armes pour braquer les gens ici », déclare madame Joyce KUJIRAKWINJA.
Ces enfants de la rue sont également visibles au marché de Nguba, à l’Essence Major Vangu, au marché central de Kadutu, à la Place de l’Indépendance, au niveau de Feu rouge pour ne citer que ces endroits.
En ces endroits ces hors la loi, en collaboration avec d’autres malfrats réussissent leurs opérations à travers des armes blanches (machettes, couteaux, baïonnettes, lame de rasoirs, clous, etc…).
Apres ces violences physiques, ces derniers ravissent facilement de l’argent, des sacs à mains, ordinateurs portables, téléphones et autres biens de valeur. Cette situation serait à la base des corps sans vie qui sont souvent ramassés dans la ville.
Plus d’un observateur s’indigne de constater que cette situation se passe presque chaque jour dans la ville de Bukavu sans que des mesures durables soient prises par les autorités.
Isaac BASHOMBE, RATECO-SK
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