
La ville de Bukavu traverse une situation difficile ce dernier temps suite à l’insécurité grandissante créée d’une part par les enfants de la rue, communément appelés « Maibobo » et d’autre part par des hommes en armes non identifiés.
Selon un constat fait par le RATECO-SK ce mercredi 14 février 2024, des cas de vols, viols et pillages sont enregistrés presque chaque jours dans la ville de Bukavu et les personnes les plus victimes sont celles qui se promènent pendant les heures tardives.
Dans un entretien avec Monsieur Janvier MAKOMBE KABARE dit MIZO, dénonce ce phénomène enfants de la rue et demande l’implication des autorités pour que ces enfants retrouvent leur place dans la Société.
« Ces enfants sont devenus comme des petits bandits, des coupeurs de route qui ravissent tout sur leur passage, ils insécurisent les passagers pendant les heures vespérales. Il y a aussi une délinquance juvénile, car des petites filles qui commencent à mettre au monde précocement et cela à des risques d’être en contacts avec des infections et le VIH-Sida. Un problème auquel l’état congolais devrait se pencher en créant des centres de récupération de ces enfants, les intégrés dans l’apprentissage des métiers », a-t-il indiqué.
La Société Civile se dit prête à accompagner ces enfants dans la sensibilisation pour les aider à abandonner cette vie de médiocrité qu’ils mènent dans la rue, laquelle est une bombe à retardement.
Isaac BASHOMBE, RATECO-SK.
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