La Société Civile Forces Vives noyau de Nyalukemba dénonce l’insécurité grandissante qui sévit ces derniers temps dans les avenues : de la Montagne, Patrice Emery LUMUMBA, du Lac et celles de la colline surplombant la rivière Ruzizi en Commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu.
Le Président de cette structure citoyenne monsieur OBEDI MANVU Elie, justifie ces cas d’insécurité par l’absence des bus, taxis et autres moyens de transport dans ces avenues pendant les heures tardives.
Notre source ajoute que cela est consécutif à la mesure du Maire de la ville interdisant aux véhicules de transport en commun de s’arrêter au niveau de Cap Nguba et ne pas avancer vers la frontière Ruzizi 1.
Notre source demande à l’autorité urbaine de revoir sa mesure, car elle est impact non seulement sur la sécurité de la population mais aussi sur son économie.
«Plusieurs ménages utilisent des véhicules de transport en commun, car ils n’ont pas de véhicule. Les avenues précitées n’ont pas un d’établissement médical (dispensaire, hôpital, pharmacie,…) où les malades et les femmes enceintes peuvent se faire soigner. Ils sont victimes de cette mesure. A ce jour, nos frontières ferment chaque jour à 15 heures justes et certains Congolais qui vivent au Rwanda sont parfois enfermés pour retard. Les élèves et les petits commerçants transfrontaliers accusent des retards et passent la nuit tantôt au Rwanda tantôt au Congo. Dossiers embouteillages, on en parle pas même, les gros camions en provenance de l’Afrique de l’Est sont stationnés par ici et par là sans contrôle et y passent une semaine sans être évacués et cela dégrade la route en créant de l’insécurité dans ce quartier. La population est victime de tout genre de tracasseries qui existent pour cette fin. Nous sollicitons au Maire de la ville de Bukavu d’annuler cette mesure, car certains roulages et la Police de Circulation Routière en profitent pour tracasser les paisibles citoyens qui ne vaquent plus à leurs occupations comme il fallait », a-t-il indiqué.
Cet acteur de la Société Civile demande aux habitants de ces avenues de passer pour signer une note de plaidoyer et de Dénonciation sur la dégradation de cette route qui risque de disparaitre dans les jours à venir surtout lors de l’entreposage des véhicules qui trainent le long de la route pendant plusieurs jours sans contrôle.
Isaac BASHOMBE, RATECO-SK.
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