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76ème Journée Internationale des Droits de l'Homme : PPI dénonce 257 cas de violation du 1 janvier au 10 décembre 2024 à l'Est de la RDC


Jonathan MAGOMA, Directeur des Programmes à PPI/RDC dans un point de presse

En marge de la célébration de la 76ème Journée Internationale des Droits de l'Homme ce mardi 10 décembre 2024, Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), une organisation dédiée à la promotion de la paix et à la protection des défenseurs des droits humains, exprime sa profonde préoccupation face à l'impunité qui  persiste à l'égard des défenseurs des droits humains (DDH) et des journalistes.


PPI condamne également la persistance des Violences Sexuelles et Basées sur le Genre (VSBG) en République Démocratique du Congo (RDC).


Dans son communiqué rendu public, PPI indique avoir documenté 257 cas de violation de droits humains du 1 janvier au 10 décembre 2024, contre 156 en 2023.


Partenariat pour la Protection Intégrée constate amèrement que plus de 80% de ces violations sont attribuées aux agents de l'État, notamment les services de l'ordre, de sécurité, de renseignement et de justice.


Malgré ce sombre tableau, PPI salue la promulgation en juin 2023 de la loi sur la protection et la responsabilité du défenseur des droits de l'homme en RDC par le Président Félix Antoine TSHISEKEDI. Une loi dont la vulgarisation est une nécessité et dont l'application ne doit souffrir d'aucune faille.


En ce qui concerne les violences sexuelles et basées sur le genre, PPI déplore la persistance et les principales victimes sont les femmes et les filles qui se trouvent dans des zones de conflits où le viol est utilisé comme arme de guerre.


Il en est de même dans des camps des déplacés à l'Est de la RDC, où nombreuses femmes et filles sont abusées sexuellement.

PPI salue la promulgation des lois criminalisant les VBG, notamment celle exonérant les frais de justice pour les victimes.

« Au Gouvernement congolais de : sanctionner toute personne investie d'un pouvoir public impliquée dans des violations contre les DDH et les journalistes, définir clairement les sources de financement pour l'exonération des frais de justice pour les victimes de VSBG, annuler l'arrêté interministériel augmentant les frais d'accès à la justice et de postulation aux dommages et intérêts, rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda et l'Ouganda en raison de leur soutien aux rebelles du M23. A la Communauté Internationale de : cesser tout soutien au Rwanda et à l'Ouganda en raison de leur appui aux groupes terroristes à l'Est de la RDC, sanctionner les dirigeants rwandais et ougandais impliqués dans les conflits armés au Nord-Kivu et en Ituri », peut-on lire dans ce communiqué.

Philémon MUTULA.

 

 

 

 

 

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